L'éboulement à Planche-Boetrix du 3.10.2012

Ci-dessous, une photo prise le 23.9.2012 de Planche-Boetrix, soit 10 jours avant l'éboulement (cliquer sur l'image pour obtenir un agrandissement). La première terrasse sur laquelle se trouvent des installations a commencé à être réduite en largeur vers la mi-septembre 2012, afin d'extraire plus de roche, apparemment sans autorisation du Canton ou des ingénieurs conseils. Ce retaillage a eu lieu en allant de la droite vers la gauche. C'est en arrivant au milieu de cette terrasse que suite à un minage excessif, la terrasse s'est écroulée sur toute sa largeur et sur environ 30m de long, 30m de haut, et sur une épaisseur d'au moins 10m.

Ci-dessous, une série de photos prises le dimanche 7.10.2012 vers 15h de Planche-Boetrix, où l'on devine la taille du morceau de terrasse qui s'est effondré. Des installations sur la terrasse ont failli être emportées. Cliquer sur les images pour obtenir un agrandissement:

Ci-dessous, une série de photos prises le mercredi 10.10.2012 vers 15h30 de Planche-Boetrix, où l'on voit que les ouvriers travaillent dans la zone critique de l'éboulement et déplacent des installations. Cliquer sur les images pour obtenir un agrandissement:

Ci-dessous, une photo prise le samedi 26.10.2012 de Planche-Boetrix:

Ci-dessous, une photo prise le mercredi 10.10.2012 du pied du Châble-du-Midi où l'on voit une machine qui travaille sur le cône d'éboulis au pied du châble, directement dans la zone soi-disant mise en danger par un dièdre dit instable au sommet du Châble-du-Midi:

Le projet rejeté de 2001: des photos qui valent mille mots

Ci-dessous, en orange, l'emprise future envisagée des carrières (plan obtenu auprès des Carrières d'Arvel). En jaune et en vert, les surface autorisées actuellement exploitées ou en cours de déboisement. Le numéro 2 indique la plus grandes des balafres actuelles (à gauche sur les photos ci-dessus), et le numéro 4 la nouvelle balafre plus petite (à droite). Cliquez sur l'image pour voir le document entier.

Prises de vues des Monts d'Arvel et des carrières

Vous pouvez cliquer sur les images suivantes pour obtenir un agrandissement.

Les carrières au début du siècle

Quelques photos qui montrent l'évolution des carrières, à partir du début du siècle.

La photo suivante et tirée du livre sur Villeneuve, pages 174-175 ("Villeneuve, Promenade dans son histoire", auteurs Charles Kraege, Michel Mamboury, Angèle Cossetto, Emile Culand, Daniel Ruchet, Michèle Grote, Roger-Charles Logoz, Paul Anex, secrétaires Roger Allamand et Georges Duperthuis, conception et réalisation graphique Franck Rudaz). La légende de la photo dit ceci:
"Vue générale de Villeneuve au ras du lac avec l'impressionnante chaîne du Mont-d'Arvel dominant fièrement le tout. A noter l'excellent relief des différents et vertigineux châbles creusés dans ses flancs par des millénaires de ravinement, dont le phénomène géologique de la combe du Pissot. A droite, les carrières d'Arvel n'ont pas encore trop dénaturé le paysage".
Effectivement, au début du siècle, les carrières ne dépassaient pas la hauteur des vignes.

Sur la photo ci-contre, on voit une scène de la récolte du flat, qui sert à nourrir le bétail. A l'arrière-plan, les carrières d'Arvel ont grignoté un peu plus la montagne La face nue au haut de la partie gauche des carrières est appelée "Carrière à Bontemps". Sur la droite c'est "La Rouge", un pan de montagne qui s'est éboulé en 1922. (la dent creuse en projet serait exactement derrière "La Rouge"). Le Châble du Midi, à l'extrême-droite, est encore intact.

Une carte postale après l'écroulement de 1922.

Une carte postale de 1907, vue générale de Montreux.

Villeneuve au début du siècle.

Les carrières vues par les artistes

Alors que la plupart des cartes postales du Château de Chillon choisissent un angle approprié pour masquer les carrières, l'artiste-peintre Christian Reymond n'a pas maquillé son aquarelle, intitulée "Hauts de Montreux", 1991.