communiqué du 8.2.2001

(SOS-) Arvel: en quête de droit !

Organisée par le Conseiller d'Etat Jean-Claude Mermoud à la demande de SOS-Arvel, la table ronde a réuni 20 personnes représentant SOS-Arvel, la Municipalité de Villeneuve, les Carrières d'Arvel SA, les services cantonaux concernés et le vice-directeur de Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage.

Le directeur des Carrières d'Arvel SA a exposé une nouvelle fois le projet dit en dent creuse, fort différent de celui mis à l'enquête en 1998, sans apporter d'élément nouveau par rapport à la présentation de mars 2000. Malheureusement, cette présentation a pris près de la moitié du temps consacré à la table ronde.

Pour sa part, SOS-Arvel est resté ferme sur le respect de la loi et de la procédure, car quelles que soient les réductions de nuisances ou d'impact prévisibles, il s'agit forcément d'un nouveau projet qui impose une nouvelle mise à l'enquête. Ce projet de dent creuse comporte des risques et des dangers nouveaux d'éboulement par exemple. D'autre part, le défrichement de 8 terrains de football, comme tout défrichement quel qu'il soit, demeure inadmissible aux yeux de SOS-Arvel.

Le Syndic de Villeneuve Pierre Guignard a également évoqué la légitimité d'une nouvelle mise à l'enquête vu les préoccupations d'une partie croissante de la population de la région. Il a rappelé que l'opposition de la Municipalité au premier projet n'a pas été retirée, et que la Municipalité, dans sa lettre aux Carrières d'Arvel du 14.6.99, s'attendait à une mise à l'enquête du nouveau projet.

A l'instigation de M Mermoud, SOS-Arvel a fait les propositions suivantes: le premier projet mis à l'enquête en 1998 doit être retiré, ce que les Carrières d'Arvel SA ont compris en présentant le nouveau projet de la dent creuse. Ainsi les services de l'Etat n'auraient pas à traiter des oppositions et des recours à ce projet devenu obsolète. La prolongation de 4 ans accordée à la carrière de Planche-Boetrix pourrait s'accompagner d'une prolongation de l'exploitation au Châble-du-Midi, mais dans la seule optique d'une remise en état optimale des sites. Laisser s'aggraver et reporter ce problème sur les générations futures relèverait de la politique de l'autruche.

Un des avocats des Carrières d'Arvel SA a reproché d'emblée à SOS-Arvel de vouloir informer ses membres et la population de cette rencontre par un communiqué de presse. Surpris de ce reproche, SOS-Arvel se fait au contraire un devoir de jouer la transparence et reste ouvert à toute proposition constructive suggérée par ses interlocuteurs.

Quant à sa prise de décision, M Mermoud n'a pas annoncé de date.